Artistic experiences - process

Collaboration work and the exploration of the intimate narrative – Marseille

Place of the workshop: Cinema studio inside Marseille’s prison

Partners involved:
PhotoArt Centrum:
– Pavel Smejkal, photograph and trainer
– Gejza Legen, trainer and technician
Lieux Fictifs:
– Caroline Caccavale, film director and trainer
РJoseph C̩sarini, film director and trainer
– Emmanuelle Raynaut, visual artist and trainer,
– Lucien Bertolina, sound composer and trainer,
– Pascal Rehnolt, editing assistant

Audiences and territories involved:
Eight inmates participating to Lieux Fictifs film training workshops inside Marseille’s prison
Eight students from Master Documentary film from Aix-Marseille University

Methodology proposed:
Collaborative creation of short films made from archive images, working in duo.
Work around the collaboration and the exploration of the intimate narrative.

Archives used: Slovak amateur archives from the 1960s-1970s

Results : 8 short films from 3 to 5 minutes length:
« Et si l’amour passe »- « L’homme seul »- « L’inévitable compagne »- « Là-bas les étoiles »-« Le silence résonne comme un cri » -« Soledad »- « Subsister »- « Un retour aux sources »

Summary of the methodology proposed:
The group of detainees viewed 7 hours of archive footages put at their disposal by PhotoART Centrum, and from a work around different thematics, reduced this corpus to 90 minutes. Then, the students have been able to view the 90 minutes chosen by the detainees.
In a second time, students and detainees have selected and recorded some original sounds to raise the thematic chosen (loneliness, childhood or reunions). Some students brought sounds from their own childhood archives, or some created musical compositions.
In the work process implemented by each duo, amateur archive images became the material that unites them, a common language. The imagined narratives have become the testimony of the encounter between participants of each duo (a student and an inmate).
For each duo, the issue was to implement a collaborative work process, in order to build a personal narrative, and at the same time, a shared one. How to tell a story? How can each person tell him/herself?  This process got constructed through movements and tensions that each participant has to put through in the duo, to build a common sense. The construction of a narrative in duo drove participants to get confronted both to compromise, in their aesthetic and narrative choices, and to complicity in the filmmaking process.

Lieu : Centre pénitentiaire de Marseille

Partenaires impliqués
PhotoArt Centrum:
– Pavel Smejkal, photographe et formateur
– Gejza Legen, formateur et technicien
Lieux Fictifs:
РCaroline Caccavale, r̩alisatrice et formatrice,
РJoseph C̩sarini, r̩alisateur et formateur,
– Emmanuelle Raynaut, artiste visuelle et formatrice,
– Lucien Bertolina, Compositeur sonore et formateur,
– Pascal Rehnolt, assistant monteur.

Publics et territoires impliqués :
Huit personnes détenues stagiaires des ateliers de formation et création audiovisuelle mené par Lieux Fictifs au CP de Marseille,
Huit étudiants du Master Film documentaire d’Aix-Marseille Université

Méthodologie proposée :
Création collaborative des court-métrage en binôme à base d’images d’archive.
Travail autour de la collaboration et exploration du récit de l’intime.

Archives utilisées: images d’archive amateur slovaques des années 60-70, issues du fonds de PhotoART Centrum

Résultats du workshop :
8 Courts-métrages d’une durée de trois à cinq minutes: « Et si l’amour passe »- « L’homme seul »- « L’inévitable compagne »- « Là-bas les étoiles »-« Le silence résonne comme un cri » -« Soledad »- « Subsister »- « Un retour aux sources »

Résumé de la méthodologie proposée :
Le groupe de personnes détenues a visionné les sept heures d’images mises à disposition par PhotoART Centrum, et à partir de ce travail par thématique, a réduit ce corpus à 90 minutes. Les étudiants ont alors pu visionner les 90 minutes choisies par les personnes détenues.
Dans un deuxième temps, les étudiants et les personnes détenues ont sélectionné et enregistré une série de sons originaux pour évoquer la thématique qu’ils avaient choisie (la solitude, l’enfance ou les retrouvailles). Certains étudiants ont ramené des sons d’archive personnelle de leur enfance, ou ont créé des compositions musicales.
Dans le processus de travail engagé par les binômes, les images amateurs sont devenues le matériau qui les réunissait, un langage commun. Les récits imaginés sont devenus le témoignage de la rencontre entre les participants de chaque binôme (étudiant et détenu).
Le défi était pour les binômes d’engager un processus de travail collaboratif pour construire un récit personnel mais partagé. Comment raconte-on? Comment chacun se raconte ? Ce processus s’est construit à travers des mouvements et des tensions que chaque participant a dû mettre en relation dans le binôme, pour construire un sens commun. La construction d’un récit à deux a confronté les participants à la fois au compromis, dans les choix esthétiques et narratifs, et à la complicité dans la réalisation.

copyright - Lieux Fictifs
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