Artistic experiences - process
Film and archive workshop around the body issue – Marseille
Place of the workshop: Cinema studio inside Marseille’s prison
Partners involved:
Lieux Fictifs
– Caroline Caccavale, film director and trainer
– Joseph Césarini, film director and trainer
– Emmanuelle Raynaut, visual artist and trainer,
– Pascal Rehnolt, editing assistant
Institut National de l’Audiovisuel
– Marie-Christine Hélias-Sarre, Responsible for archives communication, INA Méditerranée
Aix-Marseille University – Documentary Film Master
– Pascal Césaro, teacher and head of the Documentary Film Master
Audiences and territories involded:
– 8 inmates participating to Lieux Fictifs film training workshops inside Marseille’s prison
– 6 students from Master Documentary film from Aix-Marseille University
Methodology proposed:
Production in a dynamic way of a collaborative writing of short film entirely realized with INA’s archive footages, to commit the participants in a process of appropriation , of displacement and transformation of the images. How can each group position itself in relation to this representation of the world? How will each pair of participants start moving to get position personally in these images?
Archives used : Archives from the Institut National de l’Audiovisuel collection
Results: 9 short films of 4 minutes length – “Albertine se fue”, “Echanges”, “Eu lembro-me”, “La course”, “Lance et bouclier”, “Le cap”, “Les maux de Morgiou”, “Les témoins”, “Tragédie du corps”
Summary of the methodology proposed: Participants met each other (students/inmates) around the archive images. They wonder on the look issue, of the memory of images, of the physical and sensitive relationship that one can build with images, and also on the representation of the body. A collaborative writing between pairs of student and inmate was set up. 7 thematics have been defined by artists trainers, and to each of them have been associated extracts of archive footages: BODY AND MOVEMENT – BODY AND CITY – STRUGGLING BODY – BODY AND NATURE
MACHINE BODY – PHISICAL BODY – BODY AND DEATH.
First step: before the workshop started, the students chose between one of the 7 themes and they selected sequences in the whole corpus (animated sequences, fixed images, sounds…). This selection permitted the students to affirm a personal point a view and their will to question this point of view, confronting it with prisoners, who are living a coercion situation on the body.
The detainees are having an editing training for the workshop and in order to acquire autonomy with the editing of the images and sounds.
Second step:Â Watching in the Baumettes prison of the sequences selected by the students. This time of viewing comes with a pitch made by each student about their intentions
An exchanges with all the group about the key words took place:
– Social body – struggling body – body to body – inside body – body in a public space – body and nature – body inside/outside – inside/outside spaces – issue of scale in the images of the bodies – body and fragmented spaces
– Looks – loosing – find – faces/heads missing – present
Fragmented spaces – vision/look on the spaces – to live in this fragmented spaces or not to be inside and to look outside – To be outside and to imagine inside (body/memories)
Then, different different groups in duo (detainees/students) have been made, after the pitch realised by each student and the exchanges about the key words. These groups gather either in an adhesion dynamic linked to the sequences selected, on the theme, sensible approaches, or in a conflict dynamic linked more to a collusion of the images and themes. With the constituted duos, short films from 2 to 4 min are beeing realised (with the possibility to record new sounds, to write and to read texts, dialogs). A work of editing and putting together all these elements to build a new narration is conducted.
Lieu : Studio de cinéma du Centre pénitentiaire de Marseille
Partenaires impliqués:
Lieux Fictifs
– Caroline Caccavale, réalisatrice et formatrice
– Joseph Césarini, réalisateur et formateur
– Emmanuelle Raynaut, artiste visuelle et formatrice
– Pascal Rehnolt, assistant monteur
Institut National de l’Audiovisuel
– Marie-Christine Hélias-Sarre, responsable de la communication des archives, INA Méditerranée
Aix-Marseille Université – Master Professionnel “Métiers du Film documentaire”
– Pascal Césaro, enseignant et responsable du master “Métiers du Film documentaire”
Publics et territoires impliqués :
Huit personnes détenus stagiaires des ateliers de formation et de création visuelle menés par Lieux Fictifs au CP de Marseille
Six étudiants du Master “Métiers du Film documentaire”
Méthodologie proposée:
Réalisation dans une dynamique d’écriture collaborative de courts métrages entièrement réalisés avec les images d’archive de l’INA, afin d’engager pour les participants un processus d’appropriation, de déplacement et de transformation de ces images. Comment chaque groupe se situe par rapport à cette représentation du monde, comment chaque duo va se mettre en mouvement pour se situer personnellement dans ces images?
Archives utilisées: archives du fonds de l’Institut National de l’Audiovisuel
Résultats du workshop: 9 courts métrages d’une durée de 4 minutes – “Albertine se fue”, “Echanges”, “Eu lembro-me”, “La course”, “Lance et bouclier”, “Le cap”, “Les maux de Morgiou”, “Les témoins”, “Tragédie du corps”
Résumé de la méthodologie proposée :
Rencontre entre les participants (étudiants/détenus) autour des images d’archives, afin d’interroger la question du regard, de la mémoire des images, du rapport physique et sensible qu’on peut construire avec les images, ainsi que la question de la représentation des corps.
Processus d’écriture collaborative dans un binôme étudiant/personne détenue: plusieurs thématiques ont été proposées aux participants, et à chacune des thématiques étaient associés des extraits d’image d’archives.
CORPS ET MOUVEMENT – CORPS ET VILLE – CORPS EN LUTTE – CORPS ET NATURE -Â CORPS MACHINE -CORPS PHYSIQUE – CORPS ET MORT
– Premier temps préalable au workshop : les étudiants ont choisi avant le démarrage du workshop une des 7 thématiques mentionnées ci-dessus, et ont sélectionné des séquences dans l’ensemble du corpus d’images d’archives (séquences animées, images fixes, sons…). Cette sélection a permis à chaque étudient l’affirmation d’un point de vue personnel, et sa volonté d’interroger ce point de vue avec des personnes en prison vivant une situation de contrainte par le corps.
Les détenus ont suivi une formation de montage en amont du workshop, pour acquérir une autonomie avec l’assemblage de la matière image et son.
– Deuxième temps de travail: le workshop
Visionnage à la prison des Baumettes des séquences choisies par les étudiants: ce visionnage est accompagné d’un pitch fait par chaque étudiant sur les intentions poursuivies.
Un échange avec l’ensemble du groupe autour de mot clefs a eu lieu :
Corps social- corps en lutte- corps à corps-corps intérieurs (vus de l’intérieur/à l’intérieur)
Corps dans l’espace public – corps et nature – corps dedans dehors
Espaces dedans dehors- question de l’échelle des corps dans les images- corps et espaces morcelés
Regards- perdre-retrouver- visages/têtes absents-présents
Espaces fragmentés- vision/regards sur ces espaces- habiter ces espaces en morceaux ou pas
être à l’intérieur et regarder le dehors- être dehors et imaginer un dedans (corps/mémoires)
Ensuite, des groupes en duo (détenus/ étudiants) ont été constitués, suite au pitch réalisé par chaque étudiant et aux échanges autour des mots clef. Ces duos s’assemblent généralement soit dans une dynamique d’adhésion sur les choix de séquence, de thème, d’approche sensible, soit dans une dynamique de conflit et de collusion des images et des thématiques.
A partir des duos constitués, réalisation de court-métrages de 2 à 4 minutes maximum (avec la possibilité d’enregistrer des nouveaux sons, d’écrire et de lire des récits, des dialogues. Travail de montage et d’assemblage de tous ces éléments pour la construction d’une nouvelle forme narrative).