Logo INA

Network - Archive holders

Institut National de l’Audiovisuel

Marseilles - France

www

The Structure

France’s national audiovisual institute (INA) is the world’s leading source of digitised audiovisual content. INA collects and preserves 80 years of radio archives and 70 years of television programmes that form our collective memory.

A resolutely 21st-century public-sector cultural company, INA enhances its sound and image collections, giving them meaning and making them available to the widest possible audience. The Institute has also built up a number of offers and services to bring it closer to its clients and users in France and in other countries.

INA puts over a million hours of programs on inamediapro.com, for professionals working in both media and non-media companies. Meanwhile, 43,000 hours of programs are available on the ina.fr, a public website.

Students, teachers and researchers can access the entire INA collections in Ina THEQUE’s consultation centres, libraries and partner media libraries throughout France.

The Institute is a leading centre of higher education and professional training, offering courses in all aspects of the audiovisual sector and new media, and has a solid reputation as a research and experimental laboratory.

Ina is involved in audiovisual production, often acting as an executive producer or co-producer, and supporting new forms of screenwriting and formats, namely through its transmedia and bimedia productions.

Ina teams bring their various areas of expertise together to offer expert consulting services and to meet the needs of regional authorities, media and non-media companies and international markets.

INA and the In Living Memory Project

For Ina, the first experiences in prison are back to the early 90s, with the establishment of a work on restoration of films and sound archives.

The partnership with Lieux Fictifs undertaken in 2007 as part of the training workshops on visual and sound creations in the penitentiary Center of Marseille, allowed Ina to open a new field of use of its funds archives: frequently used as historical material, INA’s archives have less opportunity of being as sensitive material, support for artistic creation. This new use questions the formal framework governing the usually operating modes and allows the Ina to reflect on its evolution to adapt to innovative practices.

For Ina, it is also about the promotion of a citizen media practice and to support education policies in the image, based on the practice of Lieux Fictifs and particularly the quality of the methodological support offered, in a wider European context to other publics of the civil society.

Concretely, audiovisual archives selected for the project are mainly topic pictures: these preexisting images proposed seem to be on “the right distance,” a “right material”. Traces of a collective memory, accessible and shareable, they bring worldviews in prison: ordinary images in a way, that act as a common language, and put the participants at the same level, whether the “inside “or” outside “(persons under the law, students, contributors, disadvantaged groups).

In addition, the In Living Memory project can diversify the sources of archives (Ina TV archives, film archives from the Cineteca (Italy), photography archives from Photo Art Centrum (Slovakia), and will allow to observe the impacts of this enlargement on the artistic creative process in the 4 countries and better understand the specificity of the televisual archive.

La structure

Première ressource mondiale de contenus audiovisuels numérisés, l’Institut national de l’audiovisuel (INA) collecte et conserve 80 ans de fonds radiophoniques et 70 ans de programmes de télévision qui fondent notre mémoire collective.

Entreprise culturelle publique résolument engagée dans le XXIe siècle, l’INA valorise ses images et ses sons en leur donnant sens et en les diffusant auprès du plus grand nombre.  L’institut développe ainsi des offres et des services afin de se rapprocher de ses différents usagers et clients, en France comme à l’étranger.

L’INA rend accessibles sur inamediapro.com plus d’un million d’heures de programmes destinées aux professionnels des entreprises média et hors-média et 43 000 heures sur son site grand public ina.fr.

Pour les étudiants, enseignants et chercheurs, l’INA multiplie les accès à l’ensemble de ses collections dans  ses centres de consultation Ina THEQUE, dans les bibliothèques et médiathèques partenaires réparties sur l’ensemble du territoire national.

L’Institut est aussi l’un des premiers centres de formation initiale et continue aux métiers de l’audiovisuel et des nouveaux médias et s’affirme comme un laboratoire de recherche et d’expérimentation.

Acteur de la production audiovisuelle, l’INA intervient en tant que producteur délégué et co-producteur, soutient l’émergence de nouvelles formes d’écriture et de formats notamment à travers des productions transmédia ou bimédia.

Les équipes de l’INA réunissant l’ensemble de leurs savoir-faire dans une offre unique de conseil et d’expertise pour répondre aux besoins des collectivités territoriales, des entreprises média et hors média, des marchés internationaux.

L’INA et le projet In Living Memory

Pour l’Ina, les premières expériences menées en milieu pénitentiaire remontent au début des années 90, avec la mise en place de travaux de restauration des films et des archives sonores.

Le partenariat avec Lieux Fictifs  entrepris en  2007 dans le cadre des Ateliers de formation et de créations  visuelles et sonores au Centre pénitentiaire des Baumettes à Marseille, a permis à l’Ina de d’ouvrir un nouveau champ d’utilisation de son fonds d’archives :  fréquemment utilisées comme matériau historique, les archives de l’Ina ont moins souvent l’occasion de l’être comme matériau sensible, support à la création artistique. Cet usage nouveau interroge le cadre formel régissant  les modes d’exploitation habituellement rencontrés  et permet à l’Ina de réfléchir à son évolution pour l’adapter aux pratiques innovantes.

Pour l’Ina,  Il s’agit également de favoriser une pratique citoyenne des médias et  d’accompagner les politiques d’éducation à l’image, en s’appuyant sur une pratique éprouvée de  Lieux Fictifs et notamment sur  la qualité de l’accompagnement méthodologique proposé, dans un cadre européen élargi à d’autres publics de la société civile.

Concrètement, les archives audiovisuelles sélectionnées pour le projet sont majoritairement des images d’actualités : ces images « préexistantes » proposées semblent être « à la bonne distance », un « matériau juste ».  Traces d’une mémoire collective, accessible à tous et partageable, elles apportent en prison les images du monde : des images ordinaires en quelque sorte, qui agissent comme un langage commun, et mettent les participants au même niveau, qu’ils soient du « dedans » ou « du dehors » (personnes sous main de justice, étudiants, intervenants, publics défavorisés).

En outre, le projet In Living Memory , en diversifiant les sources d’archives (archives de télévision Ina, archives cinéma Cinéteca (Italie), archives photos PhotoCentrum (Slovaquie), va permettre d’observer les impacts  de cet élargissement sur le processus de création artistique dans les 4 pays et de mieux comprendre la spécificité de l’archive télévisuelle.

Picture

follow us :

facebookTwitter