Artistic experiences - process
Theatre improvisation and setting, archive footages and personnal feelings – Marseille
Place of the workshop: Cinema studio inside Marseille’s prison
Partners involved:
Coopérativa sociale e.s.t.i.a :
– Michelina Capato, artistic director, stage diretor
– Beatrice Zecchinelli, videomaker and trainer
Lieux Fictifs:
РJoseph C̩sarini, film director and trainer
– Aurora Vernazzani, intern film director assistant and trainer
Audiences and territories involved:
Eight inmates participating to Lieux Fictifs film training workshops inside Marseille’s prison
Three participants from the outside group of the local creation project « Anima »: two retired persons and a BPJEPS educator intern
Methodology proposed:
Stage setting and theatre improvisation – Theatre and archive footages
Work around the dialectic between archive images and personal feeling. Work around empathy.
Archives used : Amateur archives from PhotoART Centrum collection, and archives from Institut National de l’Audiovisuel already selected in the corpus of the local creation and education project « Anima ».
Results : Sequence shots of little piece of theatre around the dream issue, acted in front of an archive image, directed and sound composed by participants.
Summary of the methodology proposed:
After a first viewing of archives corpus in group, each participants has chosen his/her most striking image. The group exchange permitted each participant to go further on the definition of the deeper reasons of their archive image choice. Which feeling the image causes in each participant? What can I see from me in this image? Then, each participant has chosen a physical action that could be the metaphor on stage of the feeling inspired by the chosen archive image. Then, around each striking image and its corresponding physical action, the group built the stage direction of a dream inspired by the archive images. The dreamer becomes protagonist and stage director. The archive images are also an element of a possible set, projected on a big screen.
This work on the dialectic between archive images, personal feeling and self-narrative, enabled participants to translate a feeling into a schedule of actions, in order that the scene becomes a metaphor, shared with the others. Each protagonist leaned on the help of the group as in the writing, as in the direction of the sequence, in order that the others share each dream standing as actors. This process permits to pass the initial feeling without revealing what has been felt at the beginning in relationship to the image.
Lieu : Studio de cinéma du Centre pénitentiaire de Marseille
Partenaires impliqués:
Cooperativa sociale e.s.t.i.a :
РMichelina Capato, directrice artistique, metteuse en sc̬ne et formatrice
– Beatrice Zecchinelli, monteuse et formatrice
Lieux Fictifs :
РJoseph C̩sarini, r̩alisateur et formateur
РAurora Vernazzani, assistante r̩alisation et formatrice
Publics et territoires impliqués :
Huit personnes détenus stagiaires des ateliers de formation et de création visuelle menés par Lieux Fictifs au CP de Marseille
Trois personnes venant de l’extérieur (groupe du dehors Anima): 2 retraitées et un éducateur stagiaire BPJEPS
Méthodologie proposée :
Mise en scène et improvisation théâtrale autour de la mise en scène.
Travail sur la dialectique entre les images d’archives et l’émotion individuelle. Travail autour de l’empathie.
Archives utilisées: Archives amateurs du fonds de PhotoArt Centrum et archives de l’INA.
Résultats du workshop : Réalisation de saynètes sur la thématique du rêve, entièrement mises en scène, interprétées et sonorisées par les participants.
Résumé de la méthodologie proposée :
Après un visionnage en groupe d’un corpus d’image d’archives, chaque participant a défini quelle image l’avait le plus impacté. La discussion en groupe a permis de pousser chacun plus loin dans la définition des raisons profondes du choix d’une image en particulier. A quelle émotion une image renvoie ? Qu’est-ce que je vois de moi dans cette image? Ensuite, chaque participant a choisi une action physique qui pouvait représenter la mise en scène métaphorique de cette même émotion. Ainsi, le groupe a construit autour de chaque image marquante et d’une action correspondante la mise en scène d’un rêve inspiré par les images. Le rêveur devient protagoniste et metteur en scène. Les images d’archives sont aussi un élément de décor possible, projetées sur un grand écran.
Ce travail sur la dialectique entre les images d’archive, l’émotion individuelle et le récit de soi a permis aux participants de traduire un ressenti dans un déroulé d’actions, afin que la scène devienne une métaphore, partagée avec les autres. Chaque protagoniste s’est appuyé sur l’aide du groupe tant dans l’écriture que dans la mise en scène, afin que les autres partagent chaque rêve en tant qu’acteurs. L’émotion initiale provoquée par l’image est ainsi traduite dans un déroulé d’actions, afin que la scène devienne une métaphore, pour pouvoir transmettre l’émotion initiale sans dévoiler le ressenti par rapport à l’image de départ.
